Si Saint-Savournin m'était conté ...

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Quelques traces d’habitations néolithiques ont été trouvées autour du castellas. Saint-Savournin renferme aussi quelques vestiges gallo-romains :

  • des tombeaux ont été mis au jour près du Collet-Blanc.
  • le reste d'un cimetière romain a été retrouvé au-dessus du cimetière actuel.
  • un monument funéraire datant du 1er siècle av. J.-C. a été trouvé près de l'actuelle poste.
  • enfin, une voie romaine allait d'Auriol à Gardanne en passant par Saint-Savournin.

Au Moyen Âge, Saint-Savournin est un petit village qui vit essentiellement de l’agriculture (élevage de chèvres et moutons, culture de l’olivier, etc.).

Les écrits de l’époque en disent long sur la vie ecclésiastique et seigneuriale :

  • en 1010, l'abbaye de Saint-Victor érige l'église de Saint-Savournin en prieuré.
  • en 1040, l’archevêque d'Arles cède ses terres de Saint-Savournin à l'abbaye.
  • au XIIe siècle, les seigneurs d'Auriol y possèdent quelques terres.
  • en 1553, le sénéchal de Marseille, Balthazar de Catin-Vassal, achète les droits des seigneurs d'Auriol.
  • en 1657, le domaine est vendu au seigneur de Cabriès.
  • en 1720, le village est touché par la grande peste, contrairement aux villages voisins. La peste décimait surtout les grandes villes ; elle tua notamment un habitant sur deux à Marseille.
  • en 1755, la seigneurie passe au seigneur de Fuveau qui, par le biais de plusieurs ventes, se retrouve en possession de la famille de Villiers. Celle-ci vendra d'ailleurs des terrains à Marseille sur lesquels seront construits le cours Devilliers et la rue Saint-Savournin.
  • entre 1803 et 1830, la comtesse Jacops d'Aigremont, issue d'une famille originaire d'Anvers et de Lille, remembre ces propriétés.
  • En 1993, le marquis et le comte d'Aigremont habitent toujours sur la commune. Ils possèdent également un domaine sur la commune d'Allauch, sur lequel fut construit le château de Montespin en 1715 et dont les ruines furent détruites en 1977.

Étymologie

L’origine de Saint-Savournin provient du nom de la première église dont on trouve trace dans les anciens écrits à l’occasion de sa donation par l’abbaye de Saint-Victor en 1010.
Au XVIème siècle, Saint-Saturnin devint Saint-Savournin suite à l’ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539 qui prescrivait la rédaction en français de tous les actes officiels.